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"Psycho Killer"

de Anonyme

 

 

VF : 2013

Editions : "Sonatine" et "Le Livre de Poche" 

 

 

 

Synopsis

 

Tout semble paisible à B Movie Hell, 3672

habitants. Jusqu’au jour où un tueur

mystérieux portant un masque en forme de

crâne, surmonté d’une crête iroquoise rouge,

se mette à assassiner tranquillement

certains des habitants de la ville. Le FBI

confie l’affaire à un couple d’enquêteurs,

Milena Fonseca et Jack Munson, surnommé

le Fantôme, spécialiste des opérations

clandestines. Bientôt de mystérieux liens

apparaissent entre cette terrifiante série de

meurtres et un projet top secret du

Département d’Etat, l’opération Blackwash.

Alors que la paranoïa s’empare de la ville, la

collaboration entre le FBI et les autorités locales s’annonce difficile. Les habitants de B Movie Hell, bien décidés à garder leurs nombreux secrets, entendent en effet résoudre seuls et sans aide extérieure cette histoire aussi terrifiante qu’enigmatique. Après sa tétralogie consacrée au Bourbon Kid, Anonyme nous offre un slasher jubilatoire en forme de clin d’oeil aux films de série B. Est-il possible d’y résister ?

 

 

 

 

 

Ma chronique en bref

 

Un livre déjanté, violent, glauque et délicieux !

 

Note générale : 16/20

 

 

 

Mon avis sur…

 

 

L’histoire


Bienvenue à B Movie Hell. Non, je vous jure !

Vous voici arrivés dans un village pittoresque, appartenant à un étrange homme d’affaires, qui a donné ce pauvre nom à ce petit bourg de quelques 3'000 habitants. Ici, tous se connaissent et, pour le moment, tout va bien.

Vous pourrez faire un petit tour à l’Alaska Roadside Diner, louer une voiture chez Jackson’s Motors, et, pour ceux qui veulent foncer un peu plus loin, pourquoi ne pas finir au Minou Joyeux, maison close où vous serez accueilli par Clarisse ?

Un petit village au fin fond du Comté de Lewisville, en apparence tout ce qu’il y a de plus normal.

 

Sauf que cela ne va pas durer longtemps : voilà que surgit de nulle part l’Iroquois : un homme affublé d’un masque représentant un crâne jaune et portant une crête écarlate. Avec un couperet, il tue tout ce qui bouge (et qui est de préférence armé, comme un policier) dans B Movie Hell.

Ses meurtres sont toujours impressionnants : ça déchiquette, ça décapite, ça découpe. Mains, têtes, pieds, tout y passe sur son chemin.

 

Jack Munson, surnommé le Fantôme (oui, ça ne s’invente pas) est appelé à la rescousse par son ancien chef, qui lui annonce que le tueur n’est rien de moins qu’un membre d’une opération secrète, visant à entraîner des gamins pour qu’ils deviennent des guerriers impitoyables, des psychopathes d’envergure capables d’être envoyés dans toutes les missions les plus terribles.

 

Là-dedans, mettez une jeune fille en détresse, appelée Bébé (on ne se refait pas), prostituée au Minou Joyeux et voilà, vous avez le scénario de « Psycho Killer ».

 

On pourrait croire qu’on est face à un bouquin qui ferait une bonne série B (ou X, Y, Z plutôt) et qui devrait finir dans la poubelle, mais non, pas du tout ! On a là un carrément bon thriller !

 

C’est un excellent cocktail fait de sang, de violence, de personnages hors du commun, déjantés, tarés, et une bonne dose de retournements de situation. On est face à l’équivalent d’un film de Tarantino, version bouquin. Il faut le prendre au second degré (voir au 3e) et profiter !

 

Ce livre se dévore dès le moment où vous ne le prenez pas au sérieux. Y a un méchant très méchant (quoique…), des gentils très gentils, et des gentils pas si gentils. Les cadavres s’amoncellent et l’Iroquois rend ridicule les cavaliers de l’apocalypse. C’est cru, c’est dur, c’est délicieux. Voilà.

 

Un très bon livre qui me donne envie de découvrir les autres de cet auteur anonyme, dont « Le livre sans nom » !

 

L'histoire : 15/20

Les personnages : 17/20

 


L'écriture

On pourrait croire que c’est mal écrit (sérieusement, on pourrait), mais en dehors du fait que l’auteur utilise des mots crus, vulgaires et qu’il ne nous épargne rien, des flatulences du vendeur de voitures, aux blessures terribles faites par l’Iroquois, sa plume est fluide, très imagée, directe sans être lourde. J’ai aimé !

 

Le style d’écriture : 16/20

 

 

La symbolique

 

On est tous des tarés.

...

Je rigole. 

 

 

Ce livre fait partie du challenge...

 

 

 

 

 

 

ABC Classic Challenge

Lettre X

 

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