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«Forget Tomorrow #1»

de Pintip Dunn

 

 

Année VF : 2016

Editions : Lumen

 

 

 

Synopsis

 

Imaginez un monde où votre avenir a déjà

été fixé… par votre futur moi !

Callie vient d’avoir dix-sept ans et, comme

tous ses camarades de classe, attend

avec impatience le précieux « souvenir »,

envoyé par son moi futur, qui l’aidera à se

glisser dans la peau de la femme qu’elle

est destinée à devenir. Athlète de haut

niveau… Scientifique de renom… Politique

de premier plan… Ou, dans le cas de Callie,

tueuse.

Car dans son rêve, elle se voit assassiner

Jessa, sa jeune sœur adorée… qu’elle

passe pourtant ses journées à protéger des autorités, car l’enfant a le pouvoir caché de prédire l’avenir proche ! Avant même de comprendre ce qui lui arrive, Callie est arrêtée et internée dans les Limbes – une prison réservée à tous ceux qui sont destinés à enfreindre la loi. Avec l’aide inattendue de Logan, un vieil ami qui a cessé, cinq ans auparavant, de lui parler du jour au lendemain, elle va tenter de déclencher une série d’événements capables d’altérer son destin.

Lorsque l’avenir semble tout tracé, le combat est-il perdu d’avance ? Dans la veine de Minority Report, Forget Tomorrow est le premier tome d’une dystopie haletante, dont l’héroïne va devoir trouver un moyen infaillible de protéger sa sœur de la plus grande des menaces : elle-même…

 

 

 

Avant-Propos

 

Comme pour toutes les parutions Lumen, je tiens à remercier du fond du cœur Emily et toute l’équipe de cette fabuleuse maison d’éditions pour leur confiance. Lorsque j’ai vu l’annonce pour ce livre, je ne pouvais que désirer le lire ardemment. La couverture était merveilleuse et le résumé plus qu’alléchant… Alors sitôt reçu, je me suis jetée dessus. Et ce, pour mon plus grand plaisir.

 

 

Ma chronique en brève 

 

Une histoire palpitante, qui vous emmènera dans une foule d'événements aussi terrifiants qu'envoûtants.

 

Note générale : 16/20 

 

 

0% SPOILERS GARANTIE 

 

 

Mon avis sur…

 

 

L’histoire

 

Dans ce roman, tout va très vite. Les événements -de la découverte de son souvenir futur qui laisse Callie désespérée à un cliffhanger final des plus terribles, en passant par la prison appelée les Limbes et par bien d’autres péripéties terrifiantes-, se déchaînent dans ces 425 pages qui ne vous laisseront pas une seule minute de répit. J’ai adoré cela et les chapitres ont défilé sans même que je m’en aperçoive. Je n’en dévoilerai pas davantage sur l’intrigue, mais plusieurs fois (et surtout avec cette fin), Pintip Dunn m’a prise de court. Les révélations sont surprenantes, les épreuves qui parsèment l’aventure des héros (Callie et Logan) arrivent toujours au bon moment afin de ne jamais laisser retomber la tension.

 

Au fil des pages, j’avais presque l’impression de ne pas respirer et quand j’ai fini le livre, j’ai pris une grande inspiration. Comme si, durant les 400 pages du récit, j’avais été sous l’eau et que je venais juste de resurgir à la surface.

C’est vraiment là le grand plus de cette histoire : un stress omniprésent, une tension palpable et des événements qui m’ont laissée pantelante. Pourtant, avec la fin de ce roman, je n’avais envie que d’une chose : avoir la suite entre mes mains ! Car Pintip Dunn, en toute bonne romancière, termine son roman avec un cliffhanger de la mort-qui-tue. Et, autant il y a eu différents moments où je pouvais prédire ce qui allait se passer, autant, avec cette fin, Pintip Dunn m’a totalement surprise. Rien que pour cela, je lui dis : chapeau bas, Madame Dunn !

 

Quant à ses personnages, nous ne pouvons que nous attacher à Callie, l’héroïne principale en proie aux démons, non pas de son passé, mais de son futur ! Elle fait tout pour empêcher les souvenirs de l’avenir d’agir sur le présent, et cela au prix d’importants sacrifices. J’ai aimé son caractère fort et têtu, et son courage inébranlable tout au long de ce livre.

Puis, arrive Logan. Il demeure encore un mystère pour moi, mais je l’ai trouvé très touchant et très chevalier servant. Même si je préfère les princes de l’ombre aux princes charmants, j’ai trouvé que ce prince charmant-ci remplissait parfaitement son rôle et apportait un gros plus à l’histoire.

Ensuite, autour de ces deux personnages, d’autres se greffent, que ce soit dans le passé, dans le présent ou dans le futur. Les familles, les amis, les amours et les ennemis se mêlent dans un mix de couleurs et de nuances qui apporte beaucoup de relief à cette histoire.

 

Toutefois, il y a eu un aspect qui m’a un peu chagriné : ce sont les répétitions, omniprésentes au milieu du livre, des pensées de Callie. Cela m’a tendue un peu, car au bout d’un moment j’avais envie de la secouer en lui disant « C’est bon, Calla, on a COMPRIS ! », mais quand je suis arrivée à cet instant, heureusement, l’action a repris le dessus jusqu’à la toute fin. Ce qui fait que j’ai adoré ce livre et que ce petit point négatif est vite devenu insignifiant.

 

Je noterai toutefois une phrase assez mythique au sujet d’oreilles en page 242, qui m’a, je l’avoue, beaucoup fait rire. Quand vous lirez ce livre (oui, car vous DEVEZ lire ce livre), pensez à moi quand vous arriverez à ce moment précis.

 

Parenthèse terminée et reprenons le fil décousu de cette chronique.

 

Avec ce roman, les éditions Lumen s’imposent une nouvelle fois en rois incontestés du Young Adult futuriste et passionnant. Après les sagas ”Dualed”, “The Book of Ivy”, “7 secondes” et “In the After”, “Forget Tomorrow” arrive en force et nous happe dans son univers dystopique terrifiant.

 

Un plaisir qui vous abandonnera haletant avec un seul souhait en bouche : obtenir au plus vite la suite !

 

L'histoire : 17 /20

 

 

 

L'écriture

 

L’écriture de Pintip Dunn est fluide, simple et mouvementée. Les descriptions sont toujours précises et nous permettent de vraiment nous plonger dans son univers. Je me réjouis d’en découvrir plus justement sur celui-ci à l’avenir et c’est toujours bon signe quand il me tarde d’avoir la suite entre les mains.

Cependant, j’espère que dans les prochains romans, les sempiternelles interrogations et affirmations de Callie seront moins présentes. Autant j’ai aimé l’histoire et ses péripéties, autant s’il n’y avait pas eu ces répétitions, je trouve que cela aurait gagné en saveurs et couleurs.

 

Le style d’écriture : 15/20

 

 

La symbolique

 

Ce roman permet de nous interroger sur la notion du temps que nous avons. Dans ce roman, les gens se placent uniquement en fonction du futur. Si leur souvenir futur est prometteur, ils deviennent reconnus et bien placés. Si les souvenirs sont sombres, alors ils sont rejetés ou emprisonnés. Jusqu’à leurs 17 ans, les jeunes ne pensent qu’au jour de leur réception de ce souvenir et ensuite, ils sont comme emprisonnés par lui. Ce message de l’avenir guide alors tous leurs faits et gestes du présent. Pour certains, cela leur donne des ailes et leur montre la voie à suivre, mais pour d’autres… cela les empêche tout simplement de vivre. Ils sont emprisonnés dans une prison qu’ils ont eux-mêmes bâtie simplement à cause d’une vision. Et quand ce n’est pas dans le futur que l’on se jette, c’est dans le passé. Comme pour Logan, qui vit dans l’ombre d’événements de son enfance.

Si l'on va au-delà et qu’on cherche le message que peut fournir Pintip Dunn ici, c’est la nécessité que nous avons de vivre dans le présent. Non pas dans un possible futur, ni dans un passé déjà lointain, mais dans l’instant présent, là, maintenant. Car le présent, c’est tout ce que nous avons. Le passé ne peut être changé et ne doit pas être regretté. Tout au plus pouvons-nous apprendre de lui. Mais le futur, lui, n’est pas écrit, même si, dans ce livre, il semble l’être.

De nos jours, nous délaissons le présent au profit du passé et du futur. Alors que nous devrions vivre à 90% dans le présent, 5% dans le passé (pour se souvenir de bons moments, par exemple) et 5% dans le futur (pour planifier la semaine ou payer les factures afin de ne pas avoir de préoccupation ou de problème), c’est plutôt l’inverse qui se produit. Nous ne pensons qu’à l’avenir, à nous angoisser pour demain, ou nous vivons dans le passé, que nous embellissons ou que nous ternissons. Comme les héros de ce roman, nous créons nos propres prisons temporelles, au lieu de bénéficier de notre liberté présente.

 

 

 

 

LE COIN DU PARTENAIRE LUMEN 

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