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"L'Elite"

de Joelle Charbonneau

 

Année VO : 2014

Année VF : 2014

Editions VF : Macadam

 

 

Synopsis

 

"Aller à l’Université, c’est intégrer l’élite. Cia 

le sait. Cia le veut. Mais la sélection sera sans

pitié. Bienvenue au Testing. "

 

 

Avant-Propos

 

Je tiens à remercier les Editions Macadam

pour ce Service Presse, qui m'a permis de

commencer cette année en beauté, avec

un premier tome haletant qui m'a fait

frissonner, rire et aussi écraser une petite

larme. 

 

 

 

Ma chronique en brève

 

Un roman post-apocalyptique réussi et addictif, avec des personnages attachants, un suspense haletant et une fin qui donne envie de se jeter sur la suite. 

 

Note générale : 18/20

 

 

 

Mon avis sur…

 

 

L’histoire

 

Pour être tout à fait sincère, j’ignorais à quoi m’attendre en ouvrant ce livre. J’aime bien découvrir une histoire sans avoir lu la 4e de couverture, pour avoir plus l’effet de surprise, quand il s’agit de fantastique ou de science-fiction.

 

Du coup, j’ai débuté ce roman avec l’esprit vide, et uniquement le plaisir de découvrir une nouvelle romancière de chez Macadam, chez qui j’ai notamment lu mon Coup de Cœur 2014 : Half Bad (dont vous pouvez retrouver la chronique ici).

 

Ce que je peux vous assurer, c’est que j’ai dévoré ce livre, qui est absolument passionnant ! Je ne suis normalement pas une grande fanatique des « jeux » mortels (à défaut d’un autre mot) mêlant des adolescents dans un avenir fort sombre, mais je dois avouer que la plume de l’auteur (nous y reviendrons ci-dessous), ainsi que les personnages attachants et le suspense haletant de cet ouvrage m’ont littéralement transportée de la première à la dernière page, avec, sur ces derniers mots, une envie de hurler et de supplier Milan Presse pour lire le second tome vite, vite !

 

Il faut le dire : ce premier roman est addictif. J’ai aimé l’originalité du monde futur (ravagé après une troisième Guerre Mondiale, nucléaire cette fois). Les terres sont dévastées, l’eau et l’électricité sont limitées. Au-delà des colonies, sous l’égide d’une ville souveraine Tosu, sont des petits villages/cités de quelques milliers d’habitants, tout au plus.

 

Chaque année, à la fin de la scolarité obligatoire, les étudiants (d’environ 16 ans) peuvent être sélectionnés pour le Test et avoir accès, de cette manière, à l’université en cas de réussite (ce qui concerne 20 personnes sur les 100 choisies).

 

C’est le cas de Cia, Thomas, Will et d’autres de la colonie des Cinq Lacs. Cia est notre héroïne. C’est une jeune femme attachante, droite, avec des valeurs importantes inculquées par sa famille unie et aimante.

 

Thomas est un de ses amis, un beau garçon un peu plus âgé qu’elle, et, entre eux deux, un lien très fort va bientôt les unir. Mais pour demeurer ensemble, il va falloir passer le Test. Or, ce que Cia pensait être un examen d’aptitude se révèle rapidement être un combat à la vie, à la mort à travers les terres désertiques.

 

Est-ce que Cia, Thomas, Will et les autres vont réussir ? Et que va-t-il leur arriver dans les faubourgs de Tosu ? Il vous faut lire ce superbe livre pour le découvrir. Car une fois que vous aurez commencé cette histoire, il vous sera impossible de lâcher votre roman !

 

Ce que j’ai aimé, c’est principalement les personnages. Ils m’ont parus authentiques. Des héros, avec des vraies faiblesses. Cia m’a beaucoup plue et dès les premières pages, je me suis attachée à elle. Elle est droite et honnête, en même temps d’être maligne et débrouillarde. C’est celle qui m’a semblé, à défaut d’un mot plus adapté, la plus « pure ». J’ai aimé ses valeurs et l’importance qu’elle accorde à l’éducation qu’elle a reçue. Dans le monde dans lequel nous vivons, où les valeurs des uns et des autres se perdent, se confondent ou se transforment, ce trait de caractère m’a beaucoup interpellée. J’étais face à une vraie héroïne et j’ai adoré cela.

 

Thomas est également un personnage que j’ai beaucoup aimé, même s’il possède une part plus sombre que Cia. Il est celui qui se rapproche d’elle, qui lui tend la main, qui lui offre son épaule ainsi que son soutien. Mais il veut aussi protéger ceux qu’il aime et est prêt à tout pour ça. Ça m’a parlé également.

 

D’autres personnages arrivent au fil du roman. Certains disparaissent et d’autres se révèlent être des monstres, évidemment.

 

Tous m’ont paru plausibles et bien menés. Je n’ai pas eu envie de décoller mon nez de leurs aventures et j’ai trouvé que les différents rapprochements entre les personnages étaient bien menés. Il n’y a pas d’instants « too much », ce que je craignais.

 

Quant au suspense, il imprègne chaque chapitre. La mort peut se trouver à chaque coin de rue, dans chaque oasis, derrière chaque fenêtre, mais, surtout, derrière chaque visage. Tout est menace et cette menace flotte dans l’air tout comme dans l’encre de ce livre. La violence est présente, mais il n’y a pas un trop-plein, l’auteur la dépeint sans la rendre omniprésente.

 

En quelques mots (je sais, je ne suis pas douée à ce jeu), FONCEZ ! Ce livre, pas très long, bourré de suspense, avec des personnages authentiques, se lira d’une traite et vous, comme moi, demanderez vite la suite à votre copain, votre libraire, votre grand-mère et que sais-je ! Moi, en tout cas, je trépigne d’impatience de lire le tome 2, dont la sortie est toute prochaine ! 

 

L’histoire : 17/20

Les personnages : 19/20

 

 

L’écriture

 

J’ai adoré la plume de Joelle Charbonneau, simple, directe et terriblement efficace. Sans fioriture, elle dépeint la vérité d’un monde dur, sans foi, ni lois (ou presque) et arrive à donner vie à ses personnages. Son histoire est efficace, son style est adapté au roman et au public visé. On se laisse embarquer dans ce roman avec une facilité déconcertante et on voit les pages se tourner à toute vitesse. Une romancière que je découvre ici, et que je ne suis pas prête de lâcher !  

 

Le style d’écriture : 18/20

 

La symbolique

 

L’avenir est sombre, mais l’espoir demeure. Voilà ce que je retiens de ce livre, en quelques mots. J’ai lu différents livres post-apocalyptiques, où les jeunes sont mis à rude épreuve dans les sociétés futures. Voici un des points communs qu’ont plusieurs livres qui se concentrent sur l’avenir : dans le genre Hunger Games ou la dystopie Dualed (Chronique ici pour le tome 1 et ici pour le tome 2) où les jeunes (des enfants parfois) s’entretuent. C’est noir. C’est glauque. C’est triste.
Ça ne donne pas envie.

 

Pourtant, « L’Élite » est ici différent. Si oui, ce sont des adolescents qui sont concernés, le but est de s’en sortir, pas de s’entretuer. Ils le feront, s’il le faut, mais leur dessein premier est d’utiliser leurs ressources, leurs cerveaux, pour arriver au bout de la course.

 

Je n’ai pas eu cette impression de noirceur, quand bien même le monde dépeint est terrifiant, mais je pense que cela tient beaucoup à la force de l’héroïne et à sa droiture. On comprend que les hommes de cet avenir-là cherchent à apprendre de leurs erreurs passées, à travers de ce Test, justement. Est-ce que ça marchera ? Est-ce que l’espèce humaine est capable d’apprendre des mauvais pas qu’elle a faits ? J’en doute, toutefois, ici, ils le tentent.

 

Également, on voit que même après une Guerre Nucléaire qui a tout détruit, les humains demeurent et ont appris à se débrouiller dans leur nouvel environnement. Cela m’a beaucoup intéressée et je trouve qu’il y a une vraie réflexion qui a été menée de la part de l’auteur pour imaginer un monde plausible, où l’être humain parvient à vivre malgré des lacs contaminés, malgré des animaux transformés. On cherche des solutions pour survivre d’abord, et vivre ensuite. Cela dépeint une société puissante, qui demeure malgré l’apocalypse qu’elle a créée.

Et ce Test a ce but : former la future Élite qui prendra soin de cette Terre, en apprenant du passé, en essayant de s’en sortir au présent, tout en ayant un regard créatif et imaginatif sur l’avenir.

 

 

 

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