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"L'écorchée"

de Donato Carrisi

 

Année VO : 2013

Année VF : 2013

Editions VF : Calmann-Lévy

 

 

Synopsis

 

"JE LES CHERCHE PARTOUT.
JE LES CHERCHE TOUJOURS,"

Sept ans après s’être mesurée au Chuchoteur,

Mila Vasquez travaille aux Limbes, le

département des personnes disparues.

L’enquêtrice excelle dans son domaine.

Peut-être parce qu’elle est incapable

d’éprouver la moindre émotion. Ou peut-être

parce qu’elle-même porte dans sa chair la

marque des ténèbres.

On a tous ressenti l’envie de s’évanouir dans

la nature. De fuir le plus loin possible. De tout

laisser derrière soi.

Or chez certains, cette sensation ne passe pas. Elle leur colle à la peau, les obsède, les dévore et fi nit par les engloutir. Un jour, ils se volatilisent corps et biens. Nul ne sait pourquoi.

Bientôt, tout le monde les oublie. Sauf Mila.

ET PUIS, SOUDAIN, CES DISPARUS RÉAPPARAISSENT POUR TUER.

Face à eux, Mila devra échafauder une hypothèse convaincante, solide, rationnelle. Une hypothèse du mal. Mais pour les arrêter, il lui faudra à son tour basculer dans l’ombre.

 

 

 

Ma chronique en bref

 

Un thriller à vous couper le souffle, bourré de rebondissements, qui vous tiendra en haleine jusqu’à la toute dernière phrase. 

 

Note générale : 19/20

 

 

 

Mon avis sur…

 

 

L’histoire

 

J’ai lu « Le Chuchoteur » voici plusieurs années et j’ai vraiment adoré ce premier livre qui m’a empêchée de bien dormir plusieurs nuits de suite (je sursautais à chaque bruit). Ainsi, alors que je me baladais la semaine passée et que dans la vitrine d’une librairie, j'ai vu la couverture de « L’écorchée » (qui rappelle furieusement celle du « Chuchoteur ») je n’ai pu que me ruer à l’intérieur et acheter cette suite, frémissant déjà à l’idée de ce que j’allais y trouver et espérant qu’elle serait au même niveau que le premier.

Je n’ai pas été déçue le moins du monde : l’univers de Donato Carrisi est sombre à souhaits. Il nous emmène dans les tréfonds de l’âme humaine. On ne peut que refermer le livre en tremblant !

L’histoire de « L’écorchée » est très prenante : Des hommes et femmes disparus des années plus tôt ressurgissent pour tuer, guidant les enquêteurs d’une scène de crime à une autre, ayant toujours une longueur d’avance. Les descriptions des meurtres sont suffisamment détaillées pour vous faire frissonner, mais sans jamais tomber dans le gore. Donato Carrisi arrive à faire vivre l’horreur sans pour autant tout dévoiler, ce qui est parfait. On n’est pas dans de la violence gratuite, comme dans certains Harlan Coben, mais nous sommes dans une violence presque raffinée qui ne fait qu’assombrir ce livre, car  elle ne tombe jamais dans le « too much ». Donato Carrisi rend plausible ces meurtres, exaltant encore davantage leur horreur.

Nous retrouvons avec plaisir l’héroïne du premier tome, Mila, qui demeure profondément touchée par l’affaire du chuchoteur et qui, pour éviter de sombrer dans les abysses, s’est réfugiée au cœur des Limbes, là où l’on s’occupe des disparus. Or, même au fond de cette « planque », on viendra la chercher pour cette nouvelle enquête. Elle m’a paru plus fragile que dans le premier livre, mais également plus perspicace et rapide, tout en étant davantage attirée par l’obscurité. Son personnage est très fouillé, très noir et on ne peut que s’attacher à elle et vouloir la suivre dans cette aventure ténébreuse.

D’autres personnages vont également surgir au fil du livre, mais je n’en citerai qu’un : Simon Berish, avec qui Mila fera équipe, qui est un homme sensible, intelligent et courageux. Il m’a beaucoup plu car donnant un certain équilibre au livre, puisque contrebalançant les sentiments sombres de sa partenaire.

Je ne souhaite en dire davantage sur ce livre, mais je vous le recommande réellement car dès que je l’ai commencé, je n’ai plus pu le lâcher. Il y a des rebondissements jusqu’aux toutes dernières pages et on referme ce livre en se disant « Où est la suite ? JE LA VEUX, JE LA VEUX, JE LA VEUX !! ».

Un gros coup de cœur pour ce thriller terrifiant, qui m’a obligée à regarder Shrek à quatre heures du matin afin de me rassurer. Un seul conseil donc : FONCEZ ! 

 

L’histoire : 20/20

Les personnages : 19/20

 

 

L’écriture

 

Ainsi que détaillé plus haut, Donato Carrisi a encore une fois réussi à un sacré tour de force avec ce livre. Sa plume est accrocheuse et on ne peut plus refermer le livre dès le moment où on l’a débuté. (En passant, je vous conseille de surtout le commencer le weekend, afin d’avoir le temps de le finir pour ne pas être frustré). Au travers de ses mots, toujours bien choisis et de ses phrases, bien tournées, Donato Carrisi nous envoûte et nous transporte dans son univers terrifiant. Vraiment parfait ! 

 

Le style d’écriture : 19/20

 

 

 

La symbolique

 

Avec ce livre, c’est un voyage dans les ténèbres les plus sombres de l’âme humaine que nous entreprenons. Donato Carrisi nous emmène loin dans la perception de la frontière entre le Bien et le Mal (avec son Hypothèse du Mal) et on en vient à s’interroger sur notre propre avis quant à ce qui est bien ou non, à ce qu’on pense pouvoir justifier ou non.

Cette interrogation imprègne tout le roman, se distinguant ainsi clairement du livre « Le chuchoteur ».

Egalement, on voit, à travers Mila, l’attrait que peut avoir l’obscurité (le Malin) sur soi, sur les limites que chacun lui impose. Mila repousse toujours plus loin cette frontière, prenant ainsi toujours plus de risques. On en vient à se demander jusqu’où Donato Carrisi poussera son héroïne à l’avenir. Vivement le prochain livre pour en savoir plus ! 

 

 

 

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