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« In the End » de Demitria Lunetta

 

 

Année : 2014

Langue : Anglais

 

 

Synposis

 

Nous retrouvons Amy, quelques semaines

après sa fuite de New Hope, survivant

perchée dans une cabane au sommet d’un

arbre, grâce aux différents objets fournis par

Kay. La solitude se fait de plus en plus

pesante mais elle a appris à vivre avec et à

l’accepter.

Pourtant, un jour, elle perçoit une voix

dans son oreillette. Il s’agit de Kay qui lui

murmure ces mots terribles :

 

Le Dr. Reynolds détient Baby.

 

Afin de pouvoir sauver celle qu’elle considère comme sa sœur, Amy est prête à tout et même à se rendre à Fort Black, une ancienne prison transformée en colonie de survivants. Elle atterrira ainsi, tête la première, dans un univers de violence et de barbarie, où les gens sont prêts à tout pour instaurer un climat de terreur et où les chercheurs ne reculent devant rien pour tenter de trouver un vaccin.

C’est d’ailleurs l’un d’eux, Ken, frère de Kay, qu’Amy doit chercher au milieu de l’infamie et de la sauvagerie. Lui seul peut sortir Baby de New Hope. En chemin, elle rencontrera Jack, qui tentera de l’aider dans son entreprise. Mais le chemin sera encore long avant qu’Amy ne puisse tenter de sauver sa sœur. 

 

 

Avant propos

 

Voici ma seconde lecture commune avec Aely et je tiens à la remercier tout particulièrement de m'avoir suivie dans ce second tome, malgré le fait qu'elle ne lise pas régulièrement en VO ! J'ai trouvé cela fantastique de pouvoir échanger nos points de vue au fil du livre, et de se motiver l'une l''autre en se posant une multitude de questions et en soulevant des points particuliers pour en discuter. Je crois qu'on peut dire que notre ressenti et notre enthousiasme étaient les mêmes tout au long de ce second tome !

 

Voici le résumé de son avis

Actions, suspens, rebondissements et même romance, tout y est pour ne pas s'ennuyer un instant.
Même la lecture dans une autre langue que la mienne n'a pas été un écueil mais presque un plus pour la savourer plus longtemps.
Merci encore à Émilie pour ses encouragements quand je ramais un peu mais ça en valait plus que la peine.
Vous avez aimé In the After, alors vous succomberez à la suite.

 

Et pour lire sa chronique complète, rendez-vous sur son site "La bibli d'Aely" en cliquant ICI !

 

 

Ma chronique en brève : 

 

Un univers sombre et terrifiant, une action omniprésente, une histoire addictive ainsi qu'une une plume fluide et directe font de ce second tome un véritable coup de cœur littéraire !

 

Note générale : 19/20

 

 

Mon avis sur…

 

 

L’histoire

 

Autant vous le dire tout de suite : « In the End » a été un vrai coup de cœur littéraire pour moi ! Je l’ai adoré du début à la fin et les pages ont défilé toutes seules.

A nouveau, nous faisons face à trois parties dans ce livre, comme pour le premier. Mais contrairement à « In the After », « In the End » n’a pas de baisse de régime et je l’ai dévoré en quelques petites heures !

Nous nous retrouvons donc à Fort Black, un lieu sombre, déjanté et terrifiant. On a l’impression d’être revenu au temps des gladiateurs, tant la sauvagerie et le danger y sont omniprésents.

Pour survivre à Fort Black, il faut avoir soit des alliés puissants, soit une carrure de Rambo. Heureusement Amy peut compter sur les deux : le très beau Jack ainsi que ses propres talents de combattante.

Nous découvrons ainsi, en même temps qu’elle, l’atmosphère noire de cette prison. J’avais l’impression de retrouver l’ambiance apocalyptique de la première partie de « In the After », mais en encore plus ténébreuse car, outre les Floraes, le danger principal ici réside dans les hommes qui s’y trouvent, d’anciens criminels pour la plupart qui ont profité de l’arrivée d’Eux pour prendre un peu de pouvoir. L’expression « L’homme est un loup pour l’homme » prend ici tout son sens !

Les nouveaux personnages de ce tome sont encore une fois bien détaillés et accrocheurs ! Entre le détestable Warden, l'effroyable Tank (qui porte bien son nom), le minable Doc, l'affable Pam, la formidable Brenna et le Sexy-En-Diable Jack, il y a une véritable profondeur en chacun, avec différents caractères et différentes forces. Ma préférence a été pour Jack, le jeune homme, ancien tatoueur devenu l’assistant du Doc, rempli de culpabilité pour la mort de sa jeune sœur. En plus d’être touchant, il était vraiment craquant !

De son côté, Amy a beaucoup changé. Elle demeure toujours aussi forte, mais à présent on connait l’unique moyen de pression, son talon d’Achille : Baby. Dans le tome 1, j’avais l’impression que rien ne pouvait l’atteindre, pas même sa propre mort, et ici pourtant je l’ai trouvée bien plus sombre, allant jusqu’à s’interroger, au début du livre, sur la nécessité de demeurer en vie. Elle également terrifiée à l’idée de perdre Baby, le seul être pour lequel elle est prête à tout. Sa propre vie lui importe peu, tout comme celle des autres personnes qu’elle croisera sur son chemin, seule Baby compte.

L’action est constante dans ce deuxième tome, le danger omniprésent et la tension est à son maximum d’un bout à l’autre de « In the End ». Chaque partie a son lot de découvertes et de moments poignants et les pages se tournent d’elles-mêmes.

Enfin, ce tome finit en apothéose et conclut parfaitement cette duologie post-apocalyptique. Les révélations nous permettent de refermer ce livre sans avoir le sentiment que rester sur notre faim, même si on regrette évidemment de dire au revoir à Amy, Baby et tous les autres personnages. On a les réponses que l’on cherchait et ainsi, les aventures d’Amy pourraient parfaitement s’arrêter là. Mais j’espère malgré tout un autre livre lié à cette histoire, avec pourquoi pas une vision d’avant les Floraes, où l’on verrait leur émergence, et où on pourrait comprendre davantage comment Baby a survécu jusqu’à ce qu’elle tombe sur Amy dans le tome 1. Un « In the Beginning » serait parfait pour saisir toute la profondeur de cette histoire !

Quoi qu’il en soit, un très gros coup de cœur pour moi et je recommande ce second tome, comme le premier, à tout le monde ! J’espère que Lumen le publiera très bientôt en français, car il en vaut vraiment la peine !

 

Note sur l'histoire : 19/20

Personnages : 20/20

 

 

L’écriture

 

Le style de Demitria Lunetta est toujours aussi fluide, envoûtant et agréable que le tome 1. La violence est parfaitement dosée, l’atmosphère étouffantes et sombre. Grâce à sa plume, j’ai pu m’immerger parfaitement dans ce second livre. Demitria Lunetta sait dépeindre les noirceurs de l’être humain avec simplicité, tout comme elle parvient à donner de la lumière à son récit au beau milieu des ténèbres. L’amour est présent dans ce tome-ci, mais elle sait le faire apparaître avec lenteur, sans jamais tomber dans le mièvre, se contentant ainsi de montrer que même dans l'obscurité la plus terrifiante l'espoir demeure.

 

Ecriture : 19/20

 

 

 

 

Si vous n'avez pas lu ce tome, ne lisez pas ce qui suit, qui peut contenir des spoilers !

 

 

 

Symbolique

 

La colonie de Fort Black est à l’opposé de celle de New Hope, sur bien des points :

New Hope est un lieu lumineux et glacial, où une multitude de règles régissent la communauté, où les femmes sont des machines à enfanter tous les 3 ans au minimum, où la technologie est omniprésente, comme un bon en avant dans le futur, permettant de se prémunir contre les Floraes tout en approfondissant les recherches pour un vaccin. Pour survivre, il faut se reproduire, il faut travailler, et ceux qui ne se fonde pas dans la masse ou qui font trop de vagues sont internés ou bannis.

Avec Fort Black par contre, nous retombons dans l’époque des Gladiateurs, où la violence et le sang dirigent la cité. L’atmosphère est sombre et étouffante. On en sent presque la moiteur sur notre peau alors qu’on lit ce livre. Il n’y a pas de lois à Fort Black et lorsqu’un procès est fait, c’est une véritable parodie de justice, où la sentence est toujours la même : Forcer l’accusé à quitter la prison et envoyer sur lui des Floraes.

Fort Black est un univers d’hommes, et rares sont les femmes qui y vivent. D’ailleurs, les seules qui peuvent y demeurer sont celles qui ont été choisies par des hommes qui les protègent. Elles font tatouer le prénom de celui qui les détient sur leur peau (comme un fermier va tatouer sa vache) et elles lui appartiennent alors. On leur enlève leur qualité humaine et elles ne sont plus vues que comme des objets dont les hommes peuvent disposer à leur guise.

Pourtant, ce qui m’a frappé dans ce livre, c’est à quel point les femmes (en solitaire ou uniques) sont fortes. Elles survivent, elles se battent, elles défient les hommes et les principaux personnages forts de ce second tome, en dehors de sexy Jack, sont des femmes. J’ai trouvé cette contradiction particulièrement intéressante.

Quoi qu'il en soit, j'ai trouvé que Fort Black représentait la façon de survivre d'un animal, mué par un cerveau reptilien où seuls les besoins primaires comptent, dans un survivalisme régressif alors qu'avec New Hope nous étions dans un survivalisme bien plus porté sur la réflexion, la recherche et le néocortex. Mais, aussi étonnant que cela paraisse, j'ai trouvé que si New Hope avait, d'apparence tout de la colonnie idéale, elle s'est révélée être emplie de noirceur et de perversité, tandis que Fort Black, un repère de criminel, sale et sombre, possédait une très grande lumière et de l'espoir au milieu de la barbarie.  

Ainsi, New Hope et Fort Black sont en totale opposition sur bien des domaines, mais on découvre au fil de l’histoire que ces deux colonies sont reliées, que des secrets les lies et que l’une ne peut pas exister sans l’autre.

Avec elles, on se rend compte de jusqu’où l’Humain est prêt à aller pour survivre. Que cela soit dans l’obscurité ou dans la lumière, dans le Moyen-Âge ou dans le futur, la violence de l’Homme est partout. En cela, j’ai trouvé que Demitria Lunetta avait dépeint avec ces deux livres une vraie critique de la société, et qu’elle avait parfaitement réussi à représenter ses côtés les plus sombres.

 

 

 

 

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