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"Noire Neige"

de Michaël Pastier

 

Année VF : 2014

Editions VF : Nats Editions

 

 

Synopsis

 

Un cataclysme a dévasté le royaume insulaire

d'Isulgaar. 
Trente-et-une années plus tard, le Nord de

l'île prospère grâce à un nouveau roi

autoritaire, alors que la famine guette le Sud,

livré à lui-même. Entre eux, le centre de l'île

est devenu une terre de pillards et de

hors-la-loi. 
Tandis qu'au Sud, la haine de ce roi qui les

a délaissés attise les tensions et les velléités

de conquête, au Nord se profile un complot

machiavélique qui risque de bouleverser

l'échiquier politique du royaume. Mais ni

le Sud ni le Nord ne se doutent que l'apparition d'une mystérieuse neige noire pourrait bien marquer la renaissance d'Isulgaar... ou plonger l’île dans les ténèbres. 



Pénétrez dans l´univers sombre mais fascinant d´Isulgaar, raconté par Michaël Pastier qui nous livre son premier roman. 
Noire Neige est le premier tome d´une épopée Dark Fantasy suivant un peuple qui tente de prendre son destin en main, envers et contre tous… 
Pour un public averti, amateur de violence sanglante, de voyages épiques et de conspirations insidieuses.

 

 

Avant-Propos

 

Je tiens avant tout à remercier les éditions Nats pour m’avoir permis de découvrir ce roman, qui me faisait envie depuis longtemps. 

 

 

 

Ma chronique en brève

 

Un roman de Dark Fantasy qui porte bien son nom : Glaçant et sombre, il vous fera frissonner !

 

Note générale : 17/20

 

 

 

Mon avis sur…

 

 

L’histoire

 

Avec « Noire Neige », nous sommes face à un roman très sombre, parfaitement ancré dans son style : la Dark Fantasy. L’histoire est poignante, les personnages nombreux, l’atmosphère ténébreuse, la violence très présente. Je dois prévenir les âmes sensibles que c’est un livre qui possède des scènes très dures, même si très bien écrites !

Il y a notamment une scène de torture qui m’a littéralement retourné l’estomac à la moitié du livre et j’ai eu un peu de peine à m’en remettre. Pourtant, j’adore ce qui est sombre, mais ici c’est vraiment très détaillé et je préfère le souligner.

L’histoire est relativement complexe : Nous avons ici affaire à une multitude de personnages dont les destins s’entremêlent au fur et à mesure de l’histoire. On suit leurs différentes histoires au long du livre : Le départ du peuple du sud, menacé par la famine, pour les terres du nord, prospère ; Un attentat que se prépare contre le roi du Nord, Warkhan, impliquant un homme de haut rang, mais également un pauvre mendiant ; Un fauconnier émérite qui chasse une bête qui terrifie les bergers du nord ; La passion d’un chevalier narcissique pour une servante qui l’ignore…

Quant aux personnages, il serait trop fastidieux de tous les détailler, tant ils sont nombreux, mais ma préférence va sans conteste au jeune Prodis, au départ très timide et pas forcément doué, qui va révéler son courage et sa ténacité au fil du livre. J’ai également apprécié l’évolution du personnage de Warhan, le roi qui apparaît en début de livre très sombre, tyrannique et mauvais, mais qui, au fil du livre, se découvre une face bien plus humaine, se remettant facilement en question et tentant d’arranger les choses du mieux qu’il peut, même si c’est un peu tard.

La violence, la sournoiserie et la manipulation imprègnent ce roman d’un bout à l’autre, et c’est une atmosphère très étrange qui s’en dégage donc, où on se sent parfois lourd, lourd comme cette neige noire qui tombe.

Les différentes récits qui s’entremêlent rendent ce récit absolument passionnant et j’ai adoré me plonger dedans. Si j’ai une petite critique, c’est pour le dénouement de l’histoire, relativement expédiée par rapport au reste du livre, et j’ai trouvé cela un peu dommage. Avec toute l’action des 70% du roman, je m’attendais à une implosion sur les 30 derniers pourcents, mais cela n’a pas été le cas. Mais pour autant, la fin est parfaitement adéquate et j’ai refermé ce livre avec l’impression d’avoir obtenu toutes les réponses que je cherchais. Il pourrait y avoir une suite comme le contraire, il n’y a pas d’arrière-goût d’inachevé. On termine ce livre en ayant le sentiment d’avoir passé un bon moment avec les différents personnages de l’histoire

 

L’histoire : 16/20

Les personnages : 18/20

 

 

L’écriture

 

La plume de Michaël Pastier est très belle, avec un vrai point fort en matière de description, que cela soit pour les paysages ou les scènes de combat et de torture, j’ai trouvé qu’il avait vraiment su rendre une atmosphère envoûtante à son récit.
Mais surtout, nous avons là une écriture franche, complexe (un peu comme son roman en fin de compte), avec des tournures de phrases élaborées et une belle capacité à faire frissonner le lecteur. Je suivrai ses futurs livres avec beaucoup de plaisir ! 

 

Le style d’écriture : 16/20

 

 

La symbolique

 

Que dire d’un livre si complexe ? Ce que j’ai ressorti de ce livre, outre l’horreur de certaines scènes qui montrent la violence et l’obscurité de l’âme humaine, ce sont principalement les retors, les caractères manipulateurs et sans merci de plusieurs personnages du roman. La plupart d’ailleurs sont empreints de noirceur et ceux qui sont bons (les enfants, les femmes, les sages ou les mendiants) meurent les premiers, parfois dans des souffrances terribles. Ces différents aspects du livre m’ont donné l’impression d’être  face à critique très sombre de la nature humaine (en particulier de celle de l’homme), où on ne peut faire confiance à personne, pas même à son meilleur ami, ou son vassal le plus proche, et où l’être humain peut être capable des pires atrocités.

Le titre du livre « Noire Neige » représente parfaitement ce sentiment glaçant et terrifiant : Une neige, qui se devrait d’être immaculée (et donc pure) a la couleur des cendres et de la destruction. Un peu comme l’homme, qui se devrait d’être bon, possède une âme plus ténébreuse que la nuit. 

 

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