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« In the After » de Demitria Lunetta

 

 

Date de sortie française : Septembre 2014

Maison d’édition française : Lumen

 

 

Synopsis (Anglais)

 

They hear the most silent of footsteps.
They are faster than anything you've ever

seen.
And They won't stop chasing you...until

you are dead.

Amy is watching TV when it happens,

when the world is attacked by Them.

These vile creatures are rapidly

devouring mankind. Most of the

population is overtaken, but Amy

manages to escape—and even rescue

“Baby,” a toddler left behind in the

chaos. Marooned in Amy’s house, the

girls do everything they can to survive—

and avoid Them at all costs.

After years of hiding, they are

miraculously rescued and taken to New Hope, a colony of survivors living in a former government research compound. While at first the colony seems like a dream with plenty of food, safety, and shelter, New Hope slowly reveals that it is far from ideal. And Amy soon realizes that unless things change, she’ll lose Baby—and much more.

 

 

Traduction par mes soins

 

Ils entendent le plus léger des pas.

Ils sont plus rapide que tout ce que vous avez pu voir jusqu’à présent.

Et, jusqu’à votre mort, ils ne cesseront jamais de vous chasser.

 

Amy regarde la télévision lorsque cela arrive, lorsque le monde est attaqué par Eux. Ces effroyables créatures dévoreuses d’homme. La majorité de la population est déjà morte, mais Amy parvient à s’échapper et même à sauver « Baby », une jeune enfant abandonnée dans le Chaos. Cloîtrée dans la maison d’Amy, les jeunes filles font tout pour survivre et Les éviter le plus possible.

Après des années à se cacher, ils sont miraculeusement sauvées et emmenées à New Hope, une colonie de survivants vivant dans un ancien centre de recherche du gouvernement. Si, au départ, cette nouvelle colonie paraît idéale, rempli de nourriture, de sécurité et de gardiens, New Hope se révèle finalement bien plus sombre. Amy réalise rapidement qu’à moins qu’elle ne change les choses, elle perdra Baby, et bien plus.

 

 

Avant-propos

 

Ceci est une lecture commune avec le site « La bibli d’Aely ». Nous avons échangé tout au long de notre lecture et partagé nos avis et nos ressentis sur les différents événements.

C'était ma toute première LC et je dois dire que j'ai adoré pouvoir discuter chaque jour avec Aely, et écouter son point de vue sur les événements de ce livre tout en exposant le mien. Cela permettait d'ouvrir davantage nos esprits, de découvrir différents aspects que nous n'avions pas remarqué de prime abord et de se poser les questions sur ce qui nous intriguait dans ce livre (et il y avait beaucoup de points étranges, de mystère tout au long de cette lecture). 

De ne pas être seule dans sa lecture, avec son unique avis pour critique permet de voir les choses différemment et j'ai adoré cet échange. J'ai déjà hâte de la prochaine lecture commune ! 

 

Voici un résumé de sa chronique :

 

"Une histoire sombre et stressante dans un pays en plein désarroi, voilà ce que nous trouvons avec In the After des les premières pages. Une invasion de monstres dévoreurs d'humains, 2 survivantes âgées de 16 et 6 ans, un seul credo: la survie Coûte que coûte. Et puis l'espoir et la lumière arrivent. Mais n'est ce pas trop beau pour être honnête? Voilà en bref mon ressenti sur ce livre. Et je ne vous dis que ça car LA révélation est absolument dingue."

 

 

Et voici le lien de celle-ci pour la lire en entier :

 

"In the After" - La Bibli d'Aely

 

 

 

Mon avis

 

 

En bref

Un livre tout simplement addictif, étrange, sombre, violent, avec des personnages fouillés et une plume fluide, malgré une seconde partie un peu en dessous au niveau du rythme et de l'action. Ce livre est juste FAB ! (les lecteurs comprendront)

 

Note général : 18/20

 

 

Sur l’histoire

 

Je vous préviens d’emblée : ce roman de Demitria Lunetta a été (VRAIMENT) tout proche du coup de cœur pour moi. C’est passé à un cheveu, guère plus !

Ce livre se sépare en trois parties, la première se déroule sur Terre, où Eux règnent en maîtres et tuent tout sur leur passage. Nous découvrons un univers sombre, humide, terrifiant, comme si les ténèbres s'étaient abattues sur la Terre.

La seconde partie se tient à New Hope où on découvre cette colonie d’apparence parfaite, mais étrange et dérangeante. C'est un monde aseptisé, blanc, mais terriblement froid. On sent que quelque chose de terrible se cache sous l'aspect lisse de cette colonie.

Il est étrange d'arriver dans ce New Hope lumineux mais glaçant, après la noirceur enivrante du monde extérieur. J'en ai été un peu déboussolée et j'ai mis un moment avant de m'adapter

La troisième partie se déroule toujours à New Hope, mais je n’en dirai pas plus histoire de ne pas gâcher le suspense de ce livre.

Car c’est cela un des réels points forts de cette histoire : Son suspense. Ce livre est addictif, passionnant, envoûtant. Il m’a fait frémir et frissonner et il m’a été très difficile de le lâcher ne serait-ce que le temps de dormir (mes cernes en témoigneront).

 

D’un bout à l’autre, j’ignorais à quoi m’attendre. J’avais peut-être des petits doutes parfois, mais les révélations finales m’ont épatée et je suis restée bouche bée. Demitria Lunetta a réussi un véritable tour de force en me scotchant ainsi !

 

La relation entre Amy et Baby m’a beaucoup touchée. Cette adolescente qui n’a que quatorze ans au début du roman entre avec brutalité (c’est le cas de le dire) dans le monde adulte et, avec cette jeune enfant qu’elle recueille, elle devient une mère, lui apprenant à parler son propre langage, la protégeant, faisant passer la vie de Baby avant la sienne.

Cette relation, comme les autres dans ce livre, m’a paru vraie, plausible et bien écrite. Les personnages sont fouillés, chacun avec un caractère particulier, ce qui m’a beaucoup plu. Je ne veux en dire davantage de peur de trop en dévoiler car ce roman est un véritable délice à lire.

 

Amy est une héroïne comme je les aime : Elle ne se plaint pas, elle est forte et combattante. Quand bien même ce qu’elle vit est terrible, effroyable et incroyable, elle ne se laisse pas abattre et continue à vivre et à évoluer dans ce monde d’apocalypse où l’espoir a disparu et où chaque jour est un combat pour sa propre sauvegarde. J'ignore comment j'aurais réagi dans pareille situation, mais j'espère que j'aurais été un peu comme elle, ne se laissant pas aller au désespoir et à la terreur et continuant simplement de vivre, malgré que tout espoir semble vain.

Baby, quant à elle, est touchante et mystérieuse. Elle représente la raison de vivre d'Amy, sa raison de se battre contre Eux, et Amy représente son monde, sa famille, jusqu'à la seconde partie du livre en tout cas, car Baby s'adapte bien plus vite à l'univers de New Hope.

Sans le savoir, elle transporte avec elle de nombreux secrets et jusqu’au bout, je m’interrogeais sur qui elle était vraiment, cette enfant trouvée au milieu de nulle part. Qui était-elle ? Comment avait-elle pu survivre avant de tomber sur Amy alors qu'elle n'avait que quatre ans environ ? 

 

Vous l’aurez compris, j’ai adoré ce livre d’un bout à l’autre et je l’ai lu avec délectation, m’immergeant avec facilité dans cet univers alors que, je peux vous l’assurer, les histoires de Science-Fiction, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé !

 

Mais alors, pourquoi à deux doigts du coup de cœur ? Simplement car, si j’ai adoré la première partie, lorsque Amy et Baby vivent à l’extérieur de New Hope, au milieu de l’obscurité et du danger, j’ai un peu moins croché sur la deuxième part du livre (c’est d’ailleurs le moment où j’ai décidé qu’il était l’heure de dormir). J’ai trouvé le rythme un peu plus lent, ce qui est normal puisqu’Amy découvre son nouveau monde, ses règles et habitudes, mais cela m’a juste un peu moins intéressée. L’univers sombre et violent de la première partie me manquait.

Puis, mon intérêt a repris sur la troisième et j’ai filé en peu de temps jusqu’à la fin de ce roman, allant aussitôt acheter la suite en VO sur internet (c’est vous dire !).

 

Histoire : 18/20

Personnage : 18/20

 

 

Sur l’écriture

 

La plume de Demitria Lunetta est incroyablement fluide et agréable à lire. Les mots coulent d’eux-mêmes et ce livre est dévoré en moins de deux (un peu comme Eux dévorent les humains). Elle parvient parfaitement à nous faire saisir le désespoir de cette Terre ravagée, son obscurité terrifiante et son atmosphère apocalyptique. La plume n’est jamais lourde, les tournures de phrases bien choisies.

Elle parvient également à faire parler Amy d’une manière simple mais qui nous frappe au cœur. Je ne suis pas une grande fanatique des livres à la première personne, mais je dois dire que là, je me suis réellement identifiée à cette jeune adolescente que la vie fracasse contre un mur, mais qui se relève et qui se bat.

 

Je suivrai dorénavant chaque nouvelle sortie de cette auteure, je peux vous l’assurer !

 

Ecriture : 17/20

 

 

 

Attention, si vous n’avez pas encore découvert « In the After » ne lisez pas la suite (contient des spoilers)

 

 

 

La symbolique

 

Ce livre représentant une apocalypse dont les humains sont seuls responsables nous pousse à réfléchir aux actes de notre société : Dans des laboratoires, des vaccins sont testés, des médicaments créés, mais également des virus et bien d’autres choses. Ce roman nous amène à nous demander jusqu’au devrions-nous aller dans ce domaine ? Ne risquons-nous pas de créer quelque chose capable de nous détruire ? Il en faut si peu…

 

Egalement, il nous pousse à réfléchir aux règles établies dans notre société. Quand on regarde New Hope, et sa loi d’un bébé tous les trois ans, cela me rappelle la politique de l’enfant unique en Chine, seulement qu’ici le but est de faire des enfants pour repeupler le monde. Mais le résultat est le même, qu’on le veuille ou non, des lois établissent le nombre d’enfants que l’on doit avoir (pas celui qu’on veut, car la volonté n’entre pas du tout en compte ici).

Tout est une question de règles et d’ordre à New Hope, la population est catégorisée en fonction de leur âge, tous habillés de la même couleur et de la même façon. La population est homogène, à la manière d’une armée. L’individualisation disparaît ou presque : lorsque un homme ou une femme n’agit pas comme il le faudrait, ne s’intègre pas parfaitement dans cette gigantesque machine d’uniformisation, il ou elle est soit banni(e) et donc voit son espérance de vie nulle, soit interné(e).

Cela m’a fait réfléchir au phénomène du mouton, à défaut d’un titre plus adapté : dans notre société actuelle, il convient de suivre la mode, de se démarquer le moins possible, de rentrer dans le moule, pourrait-on dire. Lorsque des êtres sont différents, que cela soit physique ou dans leur manière de penser et d’agir, ils seront le plus souvent rejetés et mis en marge de la société.

 

Enfin, il y a Eux. Des êtres monstrueux, dévoreurs de chair, à la peau verte-jaune dont le nom « Floraes » me fait penser à « Florale ». Des plantes donc, qui détruiraient notre civilisation. Un juste retour après ce que les humains ont fait subir à la Terre et à la Nature. Une vengeance de celle-ci sur Eux... Eux, le véritable danger.

 

 

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