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« Gardiens des Cités Perdues : 3. Le grand Brasier »

de Shannon Messenger

 

 

Année VF : 2015

Editions : Lumen

 

 

 

Synopsis

 

Voilà plusieurs semaines que Sophie Foster

n’a plus aucune nouvelle du Cygne Noir,

l’organisation clandestine qui l’a créée. Si elle

se sent abandonnée, la jeune Télépathe

redoute surtout qu’un traître n’ait infiltré

leurs rangs. Pourtant, elle a bien vite d’autres

chats à fouetter : un mystérieux traqueur est

découvert sur Silveny l’alicorne, Vertina, le

miroir spectral de Jolie, refuse obstinément

de révéler ce qu’elle sait, et le Conseil

ordonne  à Sophie de guérir Fintan, le

Pyrokinésiste à l’esprit brisé, malgré

l’immense menace qu’il représente…
Toujours accompagnée de Keefe, Dex, Fitz et

Biana, la jeune fille est entraînée dans un

tourbillon de révélations et de rebondissements… à tel point que, déterminée à démasquer les rebelles qui menacent les Cités perdues, elle va commettre un terrible faux pas, et conduire les elfes au bord de la guerre !

 

Avant-Propos

 

Attention ! Avant de débuter cette chronique, je tiens à remercier du fond du cœur Emily et toute l’équipe Lumen pour cette merveilleuse lecture… et pour avoir réussi à ce que Bishop (The Book of Ivy, chroniques ICI du tome 1 et ICI du tome 2) soit détrôné dans mon cœur : ce dernier n’appartient désormais plus qu’à Keefe !

Et merci également parce que je me suis régalée d’un bout à l’autre de ce troisième tome, avec ses héros aux failles et aux secrets multiples auxquels on ne peut que s’attacher.

 

 

Ma chronique en brève 

 

Cette histoire se développe de livre en livre pour nous offrir une explosion de révélations et devenir LA saga jeunesse du moment. 

 

Note générale : 20/20 !!!

 

 

0% SPOILERS GARANTIE 

 

 

Mon avis sur…

 

 

L’histoire

 

Comment vous décrire le plaisir que j’ai eu à lire ce troisième tome ? C’est simple, je me suis tout simplement plongée dans un monde merveilleux où j’ai passé plusieurs heures magiques et duquel il me fut terrible de sortir.
Nous retrouvons ainsi Sophie, toujours plus attachante au fil des tomes, Fitz (toujours aussi séduisant, bien sûr), mais surtout, j’ai pu retrouver Keefe.

Keefe fut ma révélation du tome 2, avec son humour qui me fait éclater de rire que je sois dans mon lit ou dans le tram direction le boulot. Keefe, si séduisant mais également qui possède une certaine obscurité en lui. Il est de loin le personnage que je trouve le plus intéressant de cette saga, par ailleurs incroyable.
Car c’est la pure vérité : chaque tome des « Gardiens des Cités Perdues » m’happe davantage dans son univers. On voyage, on découvre, on apprend, et on en émerge avec des étoiles plein les yeux.

 

 « Gardiens des Cités Perdues » s’est ainsi retrouvé propulsé dans mes sagas chouchoutes, avec Harry Potter.

Et comme Harry Potter, il y a maintenant une saveur toute particulière quand je me lance dans ma lecture (ou relecture, d’ailleurs). J’aime retrouver les mots de Shannon Messenger et la laisser m’embarquer dans les histoires rocambolesques de ses personnages. Plus on en découvre, plus on en veut. C’est tout simplement addictif. Et comme les Harry Potter avant eux, chaque fois que je referme un nouveau tome, je suis à la fois ravie et triste. Ravie car c’est une nouvelle réussite, mais triste de devoir quitter mes personnages jusqu’à la prochaine sortie.

 

Plus on avance, plus cela se complique. Les personnages s’approfondissent, les relations s’intensifient… On a nos préférences (la mienne est toute indiquée), mais on est attaché à chaque être qui peuple le monde des elfes, des humains et des terres interdites. Puis, quand ce n’est pas des nouveaux héros qui apparaissent, Shannon Messenger parvient à nous faire apprécier même ceux qu’on pensait haïr.

Dans ce tome, dont je ne dévoilerai rien (« Pas de spoilers » garanti !), Sophie se retrouve une nouvelle fois dans le pétrin et sur son chemin, mille catastrophes vont s’ajouter. Heureusement, elle peut compter sur ses amis, nouveaux comme anciens, pour affronter vaillamment cela.

 

Non, décidément, les chapitres de ce livre ne seront pas de tout repos pour Sophie, entre maladresse et malveillance (d’autrui), mais c’est comme cela qu’on l’aime !

En bref, ce fut un troisième tome tout en étincelles et en rebondissements qui confirme Shannon Messenger comme LA romancière jeunesse à suivre.

 

Hé oui… Avec le tome 1, Shannon avait attiré mon attention. Avec le tome 2, elle m’avait séduite. Mais avec le tome 3… elle m’a conquise !

 

 

L'histoire : 20/20

 

 

 

L'écriture

 

Shannon Messenger a une plume toujours aussi exquise, simple, sans fioriture mais empreinte de la même poésie qui fait sa signature. Elle sait pourtant nous surprendre, nous terrifier et nous attendrir, même lorsqu’on est persuadé que cela est impossible. Chapeau bas, Shannon !

 

Le style d’écriture : 19/20

 

 

La symbolique

 

Avec les deux premiers tomes, la sauvegarde de l’environnement était prégnante. Avec le troisième tome, nous abordons celui de la sauvegarde des animaux, avec celle de Silveny… mais à quel prix ? Est-ce que pour protéger la licorne des humains et elfes doit-on recourir à l’enfermer ? Est-ce là la rançon afin de perpétuer l’espèce ? Et est-ce réellement cela que veulent ceux qui se targuent de ce noble dessein ?

Ce livre m’a mené à m’interroger sur tous les animaux que nous avons enfermés dans des cages et des zoos, sous prétexte qu’ils étaient en danger d’extinction.

 

J’ai lu l’autre jour qu’un grand requin blanc qui avait pour une fois été capturé et placé dans un aquarium était mort dans les trois jours qui avaient suivis son « emprisonnement ». Les animaux ne sont pas fait pour être en cage, et peu importe la taille de cette cage. Peu importe le danger qu’ils représentent également pour nous ou notre volonté de les étudier. Les animaux sauvages sont faits pour être libres. Car finalement, le seul réel monstre sur cette terre, comme dans ce tome 3, c’est l’Homme.

Finalement, ce devrait probablement davantage être les braconniers qui devraient être enfermés.

 

J'aime le fait que Shannon Messenger passe un message et pose des interrogations dans chacun de ses livres. Peu d'auteurs cherchent à donner autre chose qu'une bonne histoire, mais elle tente d'aller au-delà. Ce sont des livres que j'aurais ainsi plaisir à lire à mes futurs enfants, pour les divertir, mais également les faire réfléchir.

 

 

 

 

 

LE COIN DU PARTENAIRE LUMEN 

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