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« Inhuman»

de Kat Falls

 

 

Année VF : 2015

Editions : Milan - Collection Macadam

 

 

 

Synopsis

 

Un virus destructeur a transformé une partie

de la population en animaux et contraint à

séparer les Etats-Unis en deux zones. Lane

vit à l'ouest, dans la zone saine, et se voit

confier une mission : passer dans la zone

contaminée pour rapporter une photo et ainsi

sauver son père. Lors de son périple, elle

trouve des alliés et le moyen de combattre le

virus...

 

 

 

Avant-Propos

 

Merci à Milan Presse et à la Collection

Macadam pour leur confiance et leur patience. Je sais, je me répète, mais j’ai vraiment été à la masse ces dernières semaines. Il faut dire que j’ai lu « Inhuman » lors de mon voyage en train pour aller au Salon du Livre de Paris, il y a 2.5 mois ! C’est vraiment honteux, surtout que j’ai adoré ce premier tome… et je vais vous expliquer pourquoi !

 

 

 

Ma chronique en brève 

 

Un premier tome qui pose les bases d’un monde post-apocalyptique absolument passionnant et où l’action est présente à chaque page !

 

Note générale : 18/20

 

 

 

 

Mon avis sur…

 

 

L’histoire

 

Lane vit dans un monde ravagé par un étrange et terrifiant virus qui transforme les humains peu à peu en monstres. Mais, cela, Lane ne le voit pas, de l’autre côté du mur gigantesque qui protège sa ville de l’extérieur et du danger. Jusqu’au jour où, afin de sauver son père, elle est forcée de passer de l’autre côté du Mur et d’être confrontée à la réalité de son univers.

Et ce qu’elle va découvrir va détruire toutes ses croyances et ses idées préconçues sur l’homme et ce qui définit son humanité. Car au-delà de la frontière de béton, les hommes sont devenus des bêtes, mais qui ont pourtant une âme plus pure que la plupart des bien portants. Alors, évidemment, il y a aussi les monstres, les vrais, mais ils prennent de nombreux visages, tantôt humains, tantôt bestiaux et tantôt les deux. Et au milieu de tout cela, il y a Lane qui tente désespérément d’accomplir sa mission afin de sauver son père.

Son chemin va croiser celui de deux garçons : Everson et Rafe. L’un est le gendre idéal, mais qui cache un lourd secret, l’autre nous paraît être une brute épaisse, mais qui se révèle bien plus profond et courageux qu’on ne le pense. Oui, c’est l’un des points que j’ai aimé dans ce livre : les apparences sont trompeuses ! Alors oui, je ne vais rien vous cacher, il y a un triangle amoureux. Oui, ça craint (je n’aime pas les triangles amoureux), et l’héroïne passe un peu de l’un à l’autre avec une facilité qui m’a, pour le moins, déconcertée, mais cela n’enlève rien à la qualité du livre. En plus, je dois avouer qu’on peut comprendre son hésitation face à ces deux hommes qui sont si différents et qui ont chacun leurs qualités et leurs défauts. J’ai vraiment aimé les découvrir, même si ma préférence a été très nette dès le début (j’aime bien les bad boys au grand cœur, comme ça vous le savez).

Quant au récit, après un début un peu lent (mais il faut bien le temps de poser l’histoire et de comprendre comment nous en sommes arrivés à ce mur gigantesque et cette population cloîtrée), dès que Lane se retrouve à l’extérieur, tout se précipite et les événements se suivent à toute allure, laissant au lecteur à peine le temps de respirer. Bien sûr, il y avait des choses que je voyais venir dès le début, les rebondissements ne m’ont pas totalement prise par surprise, mais je peux pourtant vous assurer que c’était impossible pour moi de lâcher le livre une seule seconde. Il fallait que je sache ce qui allait se passer… Et cette fin m’a littéralement achevée ! Bon sang, mais où est la suite ?? Il me la faut à tout prix ! 

 

 

L’histoire : 18/20

Personnage : 19/20

 

 

L’écriture

 

Sans être transcendante, l’écriture du Kat Falls est agréable, simple, sans fioriture. Sa plume m’a beaucoup plu, sans que je sache exactement pourquoi. Elle m’a permis de me plonger dans son univers avec une très grande facilité et même si cela manquait un peu de poésie, j’ai trouvé son style très efficace. On referme le livre avec le sentiment d’avoir passé un très agréable moment, malgré cette fin, et c’est fantastique !

 

Le style d’écriture : 15/20

 

 

La symbolique

 

J’en ai déjà parlé un peu dans les premiers paragraphes de la section « Histoire », mais, à mes yeux, les deux messages principaux de ce roman sont…

 

  • Ne vous fiez pas aux apparences
    C’est vraiment quelque chose qui transparaît à chaque chapitre de ce roman : ce n’est pas parce qu’un homme a le visage de la pureté qu’il est pour autant bon à l’intérieur. Comme celui qui a l’apparence d’un monstre peut cacher tant de bonté et de générosité. Tout au long du livre, on se fait une idée sur un fait, un être ou une chose et, tout d’un coup, on voit s’opérer un revirement de situation qui révèle au grand jour la nature profonde de ce fait, cette chose ou cette personne. Kat Falls réussit ici un tour de force assez agréable, même si je me doutais la plupart du temps de ce qu’elle mijotait !

 

  • L’homme est un loup pour l’homme… et le loup est un homme pour le loup
    Ce point rejoint le premier, dans le sens où les monstres ne sont jamais ceux qu’on soupçonne. On réalise au fil de ce roman que l’être humain est bien plus qu’une enveloppe corporelle et que c’est son cœur qui va dicter ses actions. Ainsi, lorsque Lane quitte son monde cloisonné pour découvrir les terres qui entourent le Mur et ceux qui y vivent, elle va apprendre bien plus sur la nature humaine auprès des « monstres » que lorsqu’elle était entourée d’hommes et de femmes bien portants.

 

 

 

 

 

 

 

LE COIN DU PARTENAIRE MACADAM

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