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« Let the Sky Fall »

de Shannon Messenger

 

 

Année VF : 2015

Editions : Lumen

 

 

 

Synopsis

 

Personne ne s'explique que Vane Weston ait

pu survivre, enfant, à l'ouragan qui a tué ses

parents. À son réveil, étendu parmi les débris

laissés par le passage de la tempête, il n'avait

pas le moindre souvenir de son passé – à

l'exception du beau visage d'une fillette

ballotée par les vents. Malgré les années qui

passent, elle rend de temps en temps visite en

rêve au jeune homme, qui s'accroche à

l'espoir qu'elle ne soit pas qu'un fantôme. Il

ne croit pas si bien dire. L'inconnue, Audra,

est un être de chair et de sang, mais elle n'a

rien d'humain. C'est une sylphe, une créature

liée au vent, qu'elle sait manipuler pour voler

dans les airs, transmettre des messages ou

livrer bataille. Sa mission ? Le protéger. Malheureusement, l'histoire se répète : une maladresse et Audra révèle à leur pire ennemi l'existence de Vane. Celle qui vient peut-être de causer sa mort est aussi son seul espoir de survie : le jeune homme n'a que quelques jours pour comprendre qui il est vraiment ou c'est la mort qui l'attend. Les nuages s'amassent à l'horizon, et un vent mauvais balaie les sables du désert... Survivront-ils à l'orage qui se lève à l'horizon ? Retrouvez la patte unique de Shannon Messenger, de dialogues malicieux en scènes d'affrontements homériques, pour une histoire fantastique où brille une fois encore son immense inventivité.

 

 

Avant-Propos

 

Je tiens à remercier les éditions Lumen, ainsi qu’Emily en tout particulier, pour leur confiance et pour m’avoir permis de découvrir ce roman de Shannon Messenger, écrivaine que j’adore depuis que j’ai lu la saga « Gardiens des Cités Perdues », dont le second tome m’avait absolument enchantée (vous pouvez retrouver la chronique ICI).

Ce livre, s’il n’a pas été un coup de cœur pour les raisons que je vais exposer plus tard, fut tout de même une très agréable lecture qui m’a emportée dans l’univers des Sylphes et qui m’a enchantée. 

 

 

 

Ma chronique en brève 

 

Un premier tome qui pose les bases d'un monde enivrant et inquiétant, quelques longueurs qui parsèment les chapitres, mais qui n'enlèvent rien à la trame palpitante de l'histoire !

 

Note générale : 16/20

 

 

 

 

Mon avis sur…

 

 

L’histoire

 

Avec « Let the Sky Fall », nous découvrons deux héros : Vane et Audra, ainsi que le peuple auquel ils appartiennent (même si au début du roman, Vane demeure dans l’ignorance de cette appartenance), les Sylphes. Vane est un jeune garçon qui a vécu parmi les humains pendant des années, depuis qu’une tornade lui a enlevé ses parents biologiques. Il a grandi avec des parents adoptifs sans jamais se poser de question sur ce qui lui était réellement arrivé enfant. De la tornade, et de son passé jusqu’à elle, il ne garde aucun souvenir, si ce n’est cette jeune fille, si belle, qui lui apparaît en rêve depuis et qu’il prend pour un simple effet de son imagination.

Rapidement, il va se rendre compte, pourtant, qu’elle est bien réelle : il s’agit d’Audra. Audra vit avec le poids de la culpabilité pour la mort de ceux qu’elle aimait, et elle traîne ce fardeau partout où elle va, espérant qu'en s’occupant de Vane, elle pourra enfin réparer son erreur.

Je n’en dirai guère plus, si ce n’est qu’une fois que Vane apprendre qu’il appartient aux Sylphes, peuple capable de diriger les vents, il va devoir découvrir comment contrôler ses pouvoirs. Tout pourrait fort bien se passer, s’il n’y avait pas des méchants-très-méchants, qui viennent ce mêler à ce joli duo. Voilà, vous avez le résumé de ce premier tome.

Inutile de vous dire également qu’une histoire d’amour va naître entre les deux héros (on le comprend dès les toutes premières pages). C’est là où cela m’a un peu dérangée : tout est trop évident dans ce roman. Il n’y a pas de surprises, et seules les scènes de combat (très bien écrites et qui m’ont époustouflée) permettent de donner un peu de mouvement à l'histoire. Car sinon, j’ai trouvé que ce livre souffrait de longueurs qui me faisaient parfois grincer des dents. J’aurais souhaité en découvrir davantage sur les Sylphes, moi qui ai très peu lu d’histoires sur ce sujet, et là-dessus, je suis restée un peu sur ma faim. Et les hormones qui agitent ce cher Vane ont pu parfois m’agacer, tant il se pâme devant Audra, qui, elle, ne fait que ressasser la montagne de culpabilité qu’elle traîne partout avec elle.

Voici pour les petits défauts de ce premier tome. Toutefois, j’ai adoré l’originalité de la mythologie de ce livre et, connaissant Shannon Messenger, je suis certaine que nous allons plonger dans ces univers beaucoup plus en profondeur dans les livres suivants. Car, si j’avais trouvé quelques points un peu faibles dans le premier tome de « Gardiens des Cités Perdues », le second roman m’avait totalement happée. Il faut un peu de temps à Shannon Messenger pour poser les bases de ses mondes, mais une fois cela fait, on est transporté, on vole, on rit, on pleure et on frémit aux côtés de ses héros. Chaque tome est meilleur que le précédent et il y a une vraie tension qui naît de page en page, pour finir en apothéose, comme c’est le cas ici, avec une fin absolument épatante, qui vous laissera haletant, à vous jeter sur votre ordinateur pour demander aux éditions Lumen quand arrivera la suite (vite, vite, VITE !) !

En résumé, un premier tome qui traîne un peu en longueur, avec quelques répétitions inutiles, mais une belle mythologie qu’il me tarde à connaître en détail et, surtout, un final absolument grandiose ! 

 

L'histoire : 18/20

Les personnages : 14/20

 

 

L'écriture

 

Shannon ne me déçoit jamais. J’aime sa plume, elle est fluide, évidente, légère et simple, tout en gardant une certaine poésie. Toutefois, j’ai trouvé que, dans ce roman, contrairement aux autres que j’ai lus d’elle, certaines phrases étaient bizarrement tournées. J’ignore si cela vient de la traduction, mais j’ai parfois froncé les sourcils car je ne comprenais tout simplement pas ce que l’auteure voulait exprimer. Cependant, j’ai retrouvé l’humour de Shannon Messenger, sa délicatesse, et son plaisir d’écrire qui transparaît totalement, et cela m’a vraiment conquise. 

 

Le style d’écriture : 15/20

 

 

La symbolique

 

Comme dans la plupart des livres de Shannon Messenger lus jusqu’ici, un des thèmes récurrents est le respect vis-à-vis de la nature. Ainsi, dans « Gardiens des Cités Perdues », nous avions les elfes qui critiquaient la façon qu’ont les humains de gaspiller et de détruire leur monde. Ici, nous allons encore au-delà, avec les forces de la nature : l’Air, la Terre, l’Eau, le Feu… Ces forces qui peuvent tout arracher, tout chambouler, tout ensevelir… Ces forces que l’Homme croit toujours pouvoir diriger, jusqu’au jour où elles se retournent contre lui pour le détruire. Ces forces qu’il faut respecter, et protéger.

J’apprécie réellement cette importance que revêt la nature aux yeux de Shannon Messenger et le message qu’elle transmet aux enfants, adolescents, qui deviendront les adultes de demain. Avec des livres de ce genre, ils apprennent à chérir ce monde, qui, à cause des humains, part à la dérive un peu trop souvent. Et c’est peut-être cela qui modifiera leur comportement futur. À mes yeux, ce roman porte à la réflexion et permet de se concentrer aue ces puissances qui nous entourent et qui agissent sur notre Terre, si précieuse, et pourtant si éphémère. J’ai lu dernièrement que nous vivions actuellement la plus grande extinction d’espèces animales depuis la disparition des dinosaures. Or, chaque espèce, aussi minuscule soit-elle, a une utilité, une fonction sur ce monde. En la faisant disparaître, nous agissons sur les forces de cette Terre, nous en modifions l’ordre, dans notre plus grande nonchalance…

Jusqu’au jour où les forces se rebelleront, bien évidemment…  

 

 

 

 

 

 

LE COIN DU PARTENAIRE LUMEN 

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